Si ça existe encore…

Bienvenue ici. Ou plutôt : re-bienvenue pour celles et ceux qui me suivent depuis 2010, 2012, 2017, ou même hier soir entre deux scrolls Instagram.

Je m’appelle Tatiana, j’ai 40 ans, trois enfants, un beau-fils, un mari, une maison en chantier, un sèche-linge capricieux, des cernes qui datent de 2014 et une tendance naturelle à tout vouloir gérer. En même temps. Tout le temps.

Ce blog, c’est un retour aux sources. Parce qu’avant d’avoir une vie éclatée (au sens “patchwork foisonnant”, pas “drame grec”), j’écrivais. Pas pour briller. Juste pour respirer.

Depuis toute petite, j’écris. Dans des carnets, sur des bouts de papier, dans ma tête quand je n’ai rien sous la main. J’écris parce que j’ai un cerveau qui frise la surchauffe. Une vraie ruche, avec des idées, des angoisses, des listes mentales et 72 rappels non cochés.

J’ai commencé à écrire sérieusement (ou plutôt intensément) quand je me suis retrouvée avec deux enfants en bas âge, presque maman solo, et un stress parental XXL. J’écrivais sur les réseaux, sans structure, sans stratégie, mais avec sincérité. Et à ma grande surprise, je n’étais pas seule.

Une, puis dix, mille puis plus de 100.000 mamans m’ont dit : “Moi aussi.”

Et c’est là que tout a commencé.

J’ai blogué. J’ai posté. J’ai partagé. J’ai été lue.

Puis, par un concours de circonstances (et un bon paquet de travail), je suis devenue journaliste spécialisée dans la famille, le bien-être, la psycho.

Pendant cinq ans, j’ai écrit sur les ados, le stress, les crises de couple, les couches lavables, les charges mentales, les mères imparfaites… et j’ai adoré ça.

Aujourd’hui, je ne suis plus journaliste. Je suis entrepreneuse, belle-mère à temps partiel, mère à temps plein, et femme à géométrie variable. Et je reviens à l’écriture. Parce qu’elle me manque. Et parce qu’elle vous parle.

Ce blog s’appelle Madame Débordée.

C’est un journal (presque) intime d’une quarantenaire à la recherche de sens, d’équilibre, d’une chaussette manquante et d’un peu de silence.

Ici, on parlera de charge mentale, de famille recomposée (celle où personne n’a choisi les autres), d’ados lunatiques, d’organisation défaillante, de soins pour soi, de tentatives de mieux faire… sans jamais se prendre trop au sérieux.

Parce que non, je ne suis pas une experte.

Je suis juste une femme qui écrit pour ne pas exploser, pour comprendre, pour rassembler.

Et si ce blog ne vous fait pas rêver, c’est parfait.

C’est exactement l’idée.